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Être Malade Et Sain Dans La Culture Amérindienne Au Début De Lepoque Moderne

تفصيل البيانات البيبلوغرافية
المصدر:أعمال ندوة : الجسد في مجتمعات المتوسط من القرن السادس عشر إلى اليوم - تمثلات - معارف وممارسات
الناشر: جامعة تونس - كلية العلوم الإنسانية والإجتماعية
المؤلف الرئيسي: Saadani, Khalil (مؤلف)
محكمة:نعم
الدولة:تونس
التاريخ الميلادي:2010
الصفحات:81 - 87
رقم MD:624292
نوع المحتوى: بحوث المؤتمرات
قواعد المعلومات:HumanIndex
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الوصف
المستخلص:Dans le présent travail l'objectif est de définir la signification du terme «maladie» chez les Amérindiens au début de l'époque moderne; on aborde ensuite les traitements auxquels ont recours les autochtones pour faire face aux douleurs et maux. On finit par souligner les défis que doit affronter la médecine traditionnelle face à la prolifération de nouveaux types de maladies méconnues jusqu'alors et contre lesquelles les locaux ne disposent d'aucune immunité. Existe-t-il des concepts absolus pour les vocables « maladie » et « guérison » valables pour toutes cultures? Répondre à cette question suppose le recours à l'anthropologie culturelle. L'histoire des Etats-Unis est marquée au début du XXe siècle par le triomphe dans les sciences sociales du déterminisme biologique. Le racisme et la ségrégation atteignent alors leur paroxysme. La réaction contre cette prétendue science s'effectue grâce à Franz Boas, père fondateur de l'anthropologie américaine et professeur à l'université Columbia. Ces travaux portent alors sur la part de l'inné et de l'acquis dans le développement de la personnalité individuelle. Il remplace le déterminisme biologique par le déterminisme culturel vu que la personnalité d'un individu est marquée non pas par ses gènes mais plutôt par le milieu où il vit. Boas s'oppose avec acharnement à l'évolutionnisme et assure qu'aucune culture n'est plus développée qu'une autre et que chaque culture est une synthèse originale et un tout qu'on peut appréhender à travers la langue, les traditions, les croyances et l'art. Il introduit ainsi en anthropologie les concepts de relativisme culturel et de particularisme historique Ses élèves parviennent à soutenir dans leurs travaux la notion de relativisme culturel. Alfred Louis Kroeber et Robert Lowie estiment que tous les peuples sont civilisés et que le vocable culture doit être utilisé au pluriel et non au singulier. Quant à Ruth Benedict, elle affirme dans son livre Patterns of Culture que chaque culture a sa propre personnalité. Mais c'est surtout grâce au livre de Margaret Mead Corning ofAge in Samoa, le best-selier de l'anthropoJogie américaine, que se règle la grande question : nature versus nature. Bref, les notions de relativisme culturel et historique finissent par s'imposer dans les sciences sociales grâce à Franz Boas, à ses élèves et aux behavioristes Partant de ce constat, être sain et guéri ou être malade demeurent des notions relatives qui varient selon le contexte. Qu'en est-il de la situation en Amérique au début de l'époque moderne?