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Expulsion and Privatization: A Darker Shade of Grey

تفصيل البيانات البيبلوغرافية
العنوان بلغة أخرى:Expulsion et Privatisation: Une Nuance de Gris Encore Plus Sombre
المصدر:الكراسات التونسية
الناشر: جامعة تونس - كلية العلوم الإنسانية والإجتماعية
المؤلف الرئيسي: Davitti, Daria (مؤلف)
المجلد/العدد:ع226,227
محكمة:نعم
الدولة:تونس
التاريخ الميلادي:2020
الصفحات:61 - 73
ISSN:0008-0012
رقم MD:1082524
نوع المحتوى: بحوث ومقالات
اللغة:English
قواعد المعلومات:HumanIndex
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الوصف
المستخلص:The lack of legal and policy clarity around current expulsion policies in the context of migration control is striking. This article argues that this lack of clarity is, however, not accidental: the outsourcing of migration enforcement to private non-state actors has both enabled and accelerated the normalization of expulsions as an acceptable and preferred form of migration control. The increasing involvement of these actors in the business of privatized migration enforcement raises concerns in terms of legal responsibility, as evidenced by the 2014 International Law Commission Draft Articles on the Expulsion of Aliens. It also reinforces externalization and containment measures which not only rely on the normalization of detention and expulsion, but also on informal cooperation on readmission; ‘voluntary’ returns; and the use of development aid and finance in order to fund migration responses.

Le manque de clarté juridique des politiques d’expulsion actuelles dans le cadre du contrôle des migrations est saisissant. Cet article avance que ce manque de clarté n’est pas accidentel. En effet, la sous-traitance des contrôles migratoires à des acteurs privés non étatiques a favorisé et accéléré la normalisation des expulsions en tant que forme acceptable et privilégiée de gestion migratoire. L’implication croissante de ces acteurs dans la privatisation des contrôles migratoires soulève de nombreuses questions en termes de responsabilité juridique, comme en témoignent les projets d’articles de 2014 de la Commission du droit international sur l’expulsion des étrangers. Cet état de fait renforce également les mesures d’externalisation et de restrictions qui dépendent non seulement de la normalisation de la détention et de l’expulsion, mais également de la coopération informelle en matière de réadmission, de retours dits « volontaires » et de l’utilisation de l’aide au développement.